Vision bourse 360

Federal Reserve : vers des taux zéro

Comme souvent le ton sera donné par les marchés US à tort ou à raison. A l'issue de deux jours de réunion Ben Bernanke fera connaître la décision de la FED pour les mois qui viennent. Plus vraiment question de parler d'indépendance de l'institution alors que la pression des marchés est telle qu'on n'ose pas envisager un statu quo. Ce sera donc une baisse de 50 à 75 points de base comme l'attendent les marchés et donc une situation à la japonaise de triste mémoire ainsi que la perte de toute marge de manoeuvre . Sur le plan des marchés d'actions, il n'est même pas certain que ceux-ci saluent le décision quelle qu'elle soit. Pour revenir à notre CAC 40, la journée d'hier a confirmé ce que nous pensions et celle d'aujourd'hui nous forcera à attendre les premières cotations à Wall Street pour dégager une tendance. Le point positif est que le marché semble maintenant anesthésié aux mauvaises nouvelles et que l'affaire Madoff devient un aléa de plus dans le marasme environnant. La volatilité a aussi fortement baissé et cela milite pour le camp des haussiers de fin d'année. Techniquement le support reste à 3170 et s'il devrait être suffisamment solide pour permettre un test de 3200 le retour au dessus de 3225 (devenu résistance) s'apparenterait à un grand bonheur tant le marché est devenu figé. Comme mentionné hier, si 3170 devait céder resterait encore 3125/3115 pour se raccrocher avant le plongeon vers 3000 et au dessous. En cette deuxième quinzaine de décembre traditionnellement haussière, je connais peu de gérants qui accepteront de prendre des initiatives pour assombrir un tableau déjà bien noir. Sous 3300 le risque d'un dernier round de baisse vers 3000 avant reprise reste élevé.  Restez au chaud et venez sur Vision bourse pro.   

Finance : Madoff plus fort que Kerviel

Rien n'a changé depuis la semaine dernière où les constructeurs automobiles américains se sont vu refuser par le Sénat le plan de 15 milliards qu'ils étaient venus solliciter. Bien sûr on s'affaire en coulisses pour essayer de gagner du temps et la Maison Blanche aimerait bien soustraire ces 15 milliards des 700 prévus pour le sauvetage des banques. Cela fait d'autant plus désordre et cafouillage qu'on se serait bien passé de ce type d'arrangement avec le ciel alors qu'est révélé le scandale Madoff. A nouveau les institutions financières font le compte de leur exposition à ce qui est une escroquerie et les noms les plus prestigieux reviennent sur le devant de la scène incluant même la vertueuse BNP qui avait jusque là tant bien que mal résisté. Le monde financier se serait bien passé de cette triste affaire. Techniquement le marché n'a pas changé et la semaine passée a vu une certaine forme de stabilisation. Vers le haut, le marché reste sous le domination des vendeurs à 3310/3320 et seule une poussée au delà de 3350 permettrait de le hisser vers 3415/3450 avant de rêver à 3500 et 3630. C'est possible mais ce n'est pas le scénario le plus probable à court terme. Vers le bas, petit support à 3225 et support plus marqué à 3180 dont la rupture renverrait vers 3115 dernier point de soutien avant un retour vers 3000. En résumé : à moins d'une envolée salvatrice au dessus de 3310/3350, les indicateurs semblent privilégier une nouvelle dégradation vers 3180 voire 3115 qui devront impérativement tenir sous peine de lourde rechute. A suivre sur Vision bourse pro.

Le sénat renvoie les automobiles à la casse

Comme le faisait observer le commentaire d'un ami sur la note d'hier il fallait que le tout puissant sénat américain vote le plan de sauvetage de General Motors et Chrysler . Pour reprendre son expression : en perdant General Motors, les Etats Unis perdraient un parent. On pourra toujours débattre de savoir pourquoi les banques ont été sauvées et pas l'automobile. Dans ces conditions, les marchés qui cherchaient le vent depuis 3 jours ont une direction toute trouvée. J'avais également lourdement insisté en disant que je n'aimais pas ce que je voyais et que l'insistance des vendeurs sur les niveaux de 3320 ne m'inpirait rien de bon. L'indice suivra donc la direction des futures américains et des marchés asiatiques. La résistance est bien identifiée à 3310/3330 et ce serait un miracle qu'un retournement se produise. Plus probablement comme je l'ai dit hier, il faudra se concentrer sur le support à 3130/3125 dont dépend toute la suite. Si ce support parvient à tenir, on peut encore éviter un plongeon vers les plus bas soit 2845 voire 2750. Pour peu que l'ultime point de support à 3000 tienne. et  sans vouloir jouer les Cassandre on peut en douter et l'horizon ressemble plus à un test de 2850 voire une capitulation vers 2750 suivie d'un rebond. A suivre : updates et alertes sur Vision bourse pro.

 

Les héros sont fatigués

Le premier plan d'urgence en faveur des constructeurs automobiles américains est donc passé. Wall Street  a marqué le pas avec une moindre volatilité. Légère baisse de la volatilité en Europe et notamment à Paris. Tout cela semble aller dans le sens d'un apaisement. L'indice CAC  ne parvient pas à déborder franchement la ligne de résistance à 3310/3320 où chaque fois les vendeurs reprennent le contrôle du marché. En base quotidienne, je n'aime pas du tout ce que je vois. Une vague de ventes semble devoir déferler si je me fie à mes indicateurs. Le support reste à 3270/3260 comme ces deux derniers jours où il a été testé mais n'a pas permis de s'affranchir de la résistance en direction de 3415/3420. On peut maintenant craindre qu'il cède en direction de 3170 et 3130 ultime support avant une lourde rechute qui peut nous entraîner vers 3000 voire 2750. En conclusion : je surveillerai 3260 tout particulièrement et 3130 s'il devait céder car je ne puis écarter aucun scénario cette année.

L'automobile américaine sous perfusion

Les trois colosses ont les pieds dans autre chose que de l'argile. Cela prêterait à sourire si tant d'emplois et de richesse n'étaient  à ce point menacés. Tôt ce matin, l'administration encore en place a accepté le principe d'une aide de 15 milliards de dollars sous la forme de prêts courts et en contrepartie de conditions drastiques de changement. Reste encore à convaincre les républicains du sénat qui ne voient pas d'un bon œil l'état devenir actionnaire d'une industrie moribonde. Pour revenir au marché de Paris, il n'a rien démontré hier et il ira une fois de plus là où l'entraînera Wall Street. J'ai pris la précaution de mettre en garde contre les faux signaux en reprenant une partie d'une note publiée sur Vision bourse pro et je maintiens ce point de vue. A ce stade, le marché est trop suracheté à court terme pour permettre autre chose que du trading risqué. L'indice bute sur 3310 mais ne parvient pas véritablement à s'en affranchir. Nous surveillerons donc le retour éventuel sur 3270/3260. Si cette zone sert de support et permet de propulser l'indice à nouveau au delà de 3310, nous viserons 3415/3450 avec un stop à 3290. A l'inverse, sous 3260 se profilerait 3200/3170 et une rechute plus lourde probable. La volatilité actuelle ne permet pas d'écarter ce scénario. J'avais l'occasion de le rappeler hier à ceux qui ont assisté à mon séminaire : sachez gérer l'attente : je n'ai pas d'évidence que nous sommes sortis du scénario baissier.

Flash CAC 40 : attention aux faux signaux !

L'indice joue avec  3310 comme un chat avec une souris. En analyse technique les faux signaux sont nombreux.  La confirmation du signal devrait se matérialiser par un retour sur 3260/3250 suivi d'un nouveau débordement de 3310. Compte tenu du surachat important en base courte, j'attendrai donc confirmation de l'indice pour acheter 3310 en direction de 3360 et 3415 avec un stop à 3290. Tout retour au dessous de 3260/3250 invaliderait la reprise actuelle et ferait réintégrer le trend baissier.
(flash diffusé sur Vision bourse pro il y a une heure)

Journée déterminante, semaine cruciale

Les milliards de liquidités déversés à coup de planche à billets et de déficits ne parviennent pas à faire oublier dure réalité des résultats en baisse, des profit warnings et des plans sociaux toujours plus nombreux. Après une nouvelle séance de forte volatilité tant à Wall Street qu'en Europe, les investisseurs se fient moins aux effets d'annonce qu'à la réalité immédiate. Sur le plan technique, la journée est très importante et l'indice parisien devra transformer l'impulsion d'hier en limitant son recul au strict support de 3170 et en le préservant à tout prix. Cela permettrait de préserver les divergences positives en base hebdomadaire et de tenter de déborder cette fois 3250 en direction de 3280/3310 qui est la principale barrière actuellement . Le court terme est très fortement suracheté et c'est bien là est le problème. Tout recul sous 3170 et a fortiori sous 3125 invaliderait au moins pour la journée les velléités de reprise avec à la clé un retour sur 3000 et 2950. Si la zone 3000/2950 a montré une érosion de la pression vendeuse il n'est toujours pas démontré que les acheteurs sont revenus et l'indice ne montera pas sans eux ! En conclusion : pas d'initiative avant 3310 car le danger reste bien présent. Plus d'alertes et d'analyses sur Vision bourse pro.

Chômage : l'Amérique rejette la fatalité

Mesures à l'étude pour injecter 15 milliards de dollars chez General Motors et Chrysler. Ford attendra ! Obama prépare un plan de relance d'une ampleur jamais vue au terme duquel 2.5 millions d'emplois seraient créés à l'horizon 2011. La réalité des chiffres du chômage fait prendre conscience aux américains qu'il faut réagir et ils savent le faire. On pourra toujours débattre de l'utilité d'injecter de l'argent dans une industrie dont le modèle se meurt : l'amérique refuse la fatalité. Le rebond de Wall Street entraîne les places mondiales dans ce qui a un air de déjà vu. A Paris, l'indice après avoir testé 2980 vendredi, rebondit dans une zone que je considère comme neutre graphiquement. La volatilité est bien au dendez-vous  et c'est l'élément négatif de ce début de semaine. Malgré l'ampleur du rebond auquel nous commençons à être habitués, il faudrait franchir 3210/3250 en direction de 3310 pour déclarer le marché sorti de sa condition baissière. C'est possible si la volatilité veut bien se tasser et démontrer que les mouvements sont autre chose que des rachats de vendeurs. En résumé, tant que l'indice reste sous 3310 il reste baissier bien que des divergences positives  peuvent faire planer le doute. Support à 3160/3150 et danger sous 3125. Un recul sur 3150 suivi d'une reprise en bon ordre vers 3250 serait un signe positif. A suivre les alertes sur Vision bourse pro.

Sarkozy : Père Noêl ou Saint Nicolas ?

Quoi qu'on en pense il faut saluer chez le Président Sarkozy sa faculté de saisir les situations à bras le corps et une véritable combativité notamment dans les périodes de crise. La presse commente et commentera encore les mesures annoncées par le Président (et non son Premier Ministre) et chacun se fera son avis car tel n'est pas le propos de cette note. En clair : il faut souhaiter que ça marche car il n'y a pas d'autre alternative. Statistiques de l'emploi américain attendues à 14h30 et on peut dire que la morosité est au rendez-vous comme l'étaient les 3 fantomatiques PDG de l'automobile américaine revenus hier à Wahington implorer la grâce d' une administration qui ne peut plus rien pour eux. On se gardera bien de sourire. Le Dow Jones et les indices américains sont redevenus baissiers et donc le CAC emboîte le pas. Techniquement on oublie toute vélléité d'achats avant 3310. La résistance du marché est abaissée de 3250 (vu hier) à 3170 et je déclencherai  des ventes short sous 3100 qui devient le pivot pour la journée avec en ligne de mire 3050/3045 et 3000. Les indicateurs sont redevenus clairement baissiers et il faudrait vraiment des chiffres surprenants pour inverser cette tendance. En résumé je demeure baissier avec des objectifs inchangés mentionnés sur Vision bourse pro.

Jean Claude Trichet : yes he can !

La partie est serrée pour le patron de la BCE dont le marché attend son cadeau de Noël en espérant pas moins de 75 voire 100 points de base de baisse des taux à 13h45 heure de Paris. L'arme est à double tranchant puisque l'inflation semble se calmer et laisse le champ libre pour opérer mais agir trop vite et trop fort c'est reconnaître la pression des marchés et accroître la gravité de la situation tout en réduisant la marge de manœuvre d'un avenir bien incertain. Rendez-vous pris et gageons que pour l'heure les marchés prêteront plus d'attention à la BCE qu'à l'éventuel plan de relance annoncé par le Président Sarkozy à Douai. Sur la plan technique le marché se cherche et s'améliore très légèrement avec un point de soutien qui remonte à 3175 et une première barrière à 3250 (figuré en pointillé sur le graphe) et de possibles extensions à 3280. Je deviens acheteur court terme à 3310 en visant 3400. Attention toutefois à la condition surachetée des indicateurs court terme et à la volatilité qui ne permet pas d'accréditer autre chose que des mouvements erratiques. En cas de déception, tout retour sous 3175 verrrait alors le marché revenir aux abords de 3080/3075 dernier support avant les plus bas.