Vision bourse 360

Des apparences trompeuses

Clôture des marchés américains en demi-teinte et donc ouverture des marchés européens en demi-teinte. Encore une de ces journées où il faudra attendre les premières statistiques venant des USA pour avoir une tendance claire. Quoi qu'il en soit, le marché reste figé et ce n'est qu'une affaire de temps pour qu'il se replie en direction de 3160/3150 que nous avons déjà cité hier comme étant le point où le marché prendra une nouvelle direction. En attendant : possibles atermoiements dans la zone actuelle de 3230/3250 mais on peut douter que cela aille beaucoup plus loin si l'on considère les volumes en question. Résistance importante autour de 3280 et de fortes chances d'assister au passage sous 3220 en direction de 3170/3150. On pourrait se désintéresser du marché si le moyen terme n'était pas devenu si menaçant. en attendant, on peut toujours s'intéresser à l'or et au pétrole qui viennent de donner des signaux intéressants à bien des égards. Posez moi vos questions et soyez réactifs.  

Sans tendance à mi-séance

Pas d'indications directionnelles fortes en cette mi-journée où l'indice parisien tente de neutraliser la baisse des premiers échanges. Après une ouverture dans  le rouge qui a vu l'indice se rapprocher des 3200, on remonte donc au contact de 3240/3250 qui redevient une résistance dans ce que l'on peut appeler une consolidation en bon ordre. Les marchés américains devraient ouvrir sur une note légèrement positive et cela suffit à donner un peu de soutien. Légère survente en très court terme et possibilité d'aller rechercher 3275/3280 mais tout se met en place pour le véritable test de la tendance un peu plus bas vers 3150. On peut donc penser que malgré l'absence de direction apparente, nous devrons aller tester ce support dont toute la suite dépend. Évidemment, si le marché devait s'appuyer sur 3150 pour reprendre son souffle tout serait permis en direction de 3400. Évidemment aussi, la cassure de 3150, renverrait vers 3000 et enterrerait rapidement les espoirs de reprise. En fait, si on ne monte pas, on baisse ? Je ne vous ai pas habitués à ce genre de discours et ne vais pas commencer. Ceux qui sont abonnés connaissent ma réponse alors contactez moi et abonnez vous.     

Petit déjeuner

En raison d'un petit déjeuner  Vision Bourse, notre note paraîtra à mi-journée.

Le "stress test" une supercherie ?

Après 9 semaines de hausse depuis les points bas de mars 2009 l'indice parisien devrait maintenant marquer une pause dans le meilleur des cas voire corriger s'il s'enrhume. Tout d'abord cette reprise que nous avons constatée nous a toujours été suspecte. Les volumes n'étaient pas au rendez vous. Ceci s'explique par l'absence des investisseurs individuels d'une part et des institutionnels d'autre part. On peut même dire qu'une sorte de bulle s'est formée à l'intérieur de la configuration où les capitaux des grandes banques américaines ont trouvé refuge car en manque de rémunération pour leurs placements. Pendant qu'elles sacrifiaient au "stress test", lequel tourne à la supercherie selon le Wall Street Journal, les banques américaines opéraient seules sur les marchés et les vendeurs potentiels voyant les prix monter se reculaient. On est pratiquement monté dans le vide : d'où la suspicion de bulle. Reprenons la figure hebdomadaire en ce lundi et voyons comment la reprise en V est pratiquement achevée . Il ne manque qu'une extension à 3410/3430 et il est très possible qu'on ne la fasse pas. A plus court terme, laissons le marché venir  se poser sur 3240/3230 et voir s'il a vraiment du répondant pour développer une nouvelle vague de hausse mais j'en doute. Support majeur à 3125 dont nous verrons le moment venu s'il a les moyens de tenir où s'il précipite le marché dans le vide.    

Tout va mieux !

Beaucoup de chiffres et de chiffres importants. Ainsi le "stress test" des banques américaines où il apparait qu'il va falloir lever 75 milliards de dollars de plus de fonds propres pour la moitié des bilans examinés. Toyota affiche une perte opérationnelle de 850 milliards de yens et les chiffres du chômage américains attendus en début d'après midi ce vendredi officiellement férié en France. Mais rassurons nous: ça va mieux ! Les commentaires de Jean Claude Trichet s'ajoutent à ceux de Ben Bernanke et on n'a pas d'autre choix que d'y croire. Test de 3300 que nous avons qualifié de symbolique en début de semaine. En effet puisque 3240 est devenu un support, l'indice qui est porté par un consensus massivement acheteur peut se propulser vers 3370 si les chiffres sont bons et 3430 en cas de fièvre acheteuse. Le retour de la volatilité (on l'a vu hier) n'est pas de très bon augure et tous les indicateurs sont en surachat sauf le très court terme. A noter un signal de vente en base quotidienne qui peut produire le même type de retournement que celui de la veille enfin le call/put ratio massivement du côté acheteur et des indices américains qui semblent se retourner. Nous ne parlerons de retournement qu'au dessous de 3240 en direction de 3125 sachant que la complaisance actuelle du marché peut encore durer à moins que les chiffres du chômage ne déçoivent. Cette reprise en forme de V n'est pas faite pour durer et nous déconseillons l'achat long terme. Les possibilités de trading existent : veuillez me contacter 

Immobilisme

Je serai en déplacement demain. Cette note tentera de cerner l'action du marché pour les deux prochains jours.
Hormis un séminaire qui me maintiendra occupé, on ne peut pas dire que le marché soit très animé. L'indice est bien allé tester 3240 et a même fait l'extension prévue à 3260 mais pour le moment cela reste une résistance même si les vendeurs ne se montrent pas plus agressifs que cela. L'action des indices américains y est pour quelque chose et le discours de Ben Benanke a pesé bien peu compte tenu de sa modération. Le marché reste donc au pied du mur (cf notre note du 5) et il lui faudra dans le meilleur des cas prendre un peu d'élan pour franchir ce mur à 3240/3260. Le scénario positif serait un recul limité à 3160/3155 suivi d'un redémarrage en direction de 3300 et 3400 ultérieurement. Le second scénario serait la cassure en baisse de 3155 avec retour sur 3080 ce qui donnerait encore plus de force à un éventuel redémarrage. Toutefois le marché a choisi pour l'heure de ne plus bouger. S'il monte au dessus de 3260, le surachat est tel qu'on peut craindre un retournement violent  et il sait confusément que la marge de manoeuvre est limitée. Nous n'avons toujours pas de position long terme tant que la visibilité n'est pas meilleure et continuons de penser que le rebond était à vendre. Nous ne prendrons une position longue que si 3260 devient support et short sous 3080. Plus d'infos : contactez moi.   

 

Le CAC au pied du mur

Pause nécessaire après la très belle reprise observée depuis les points bas quand nous avions titré " les vendeurs sont fatigués". Oui les vendeurs étaient fatigués. Assommés de mauvaises nouvelles et soûlés de baisses et de coups au moral.  Si les fondamentaux ne se sont pas véritablement améliorés depuis cette période ils ont au moins cessé de se détériorer. Le marché a donc regagné ses niveaux de fin d'année et se retrouve au pied du mur. La première vraie résistance est donc à l'épreuve et il serait étonnant qu'on la franchisse comme ça sur un pied. A vrai dire, ce serait même assez négatif pour le marché. Entrons dans le détail : résistance à 3240/3260 en extension. Si ce niveau est franchi et devient support, le prochain objectif hormis 3300, purement psychologique, serait 3400/3420 qui correspond à une résistance quasi bétonnée et estimée comme un point haut par la plupart des analystes. C'est possible mais encore improbable compte tenu du surachat que nous n'avons cessé de mentionner et de la nette reprise de la volatilité.  Nous observerons donc comment le marché vient s'appuyer sur ses supports qui remontent maintenant à 3170 pour le très court terme et 3085 pour la semaine. L'étude du standard & poors sera déterminante mais je la réserve aux abonnés. Vous aurez compris que ce n'est pas encore gagné alors contactez moi.

Point de départ ou point d'arrivée ?

Voici le fameux mois de mai dont les boursiers se méfient autant que du mois d'octobre. Selon l'adage il faut tout vendre : ( in may : sell and go away !). Il va se soi qu'il ne faut pas prendre tout cela à la lettre. Faisons donc le point sur ce graphique en base hebdomadaire. L'indice évolue dans un canal oblique baissier et cela depuis juillet 2007. Le point bas de mars 2009 s'est avéré être un point tournant et la remontée s'est opérée de manière chaotique et sans momentum. Une fois de plus je le répète : nous sommes dans une phase de rebond dans un marché baissier à long terme et seul le débordement de la ligne oblique supérieure à 3240/3260 viendrait mofidier cette configuration.  Le fait de s'approcher de 3200 jeudi n'a rien changé à la configuration globale et nous nous rendons compte que la reprise est bien laborieuse. En outre les signaux mensuels qui donnaient des indications positives depuis mars sont en train de faiblir et s'il est rop tôt pour parler d'inversion on peut tout simplement dire que cela y ressemble. Ce rebond a besoin d'une consolidation dans le meilleur des cas et de marquer une pause. A très court terme : les vendeurs ont le contôle à 3200 et les acheteurs à 3150. Tant que ce modèle tient la route pas de danger et la possibilité d'aller flirter avec le sommet du range à 3240 demeure. Cela ne ferait qu'ajouter au surachat et aux divergences observées. Au dessous de 3150, le support clé reste 3030 dont la cassure serait redoutable. Je continue de ne pas recommander l'achat et de se tenir à l'écart.