Les Anglais ont tiré les premiers. L'Eurogroup s'est réuni et les gouvernements ont pris la décision de réguler le marché du crédit par une quasi nationalisation de celui ci et des injections massives dans toutes les institutions en difficulté. S'il est trop tôt pour dire qu'une nouvelle version du capitalisme est née on peut saluer l'efficacité des effets d'annonce et la détermination anglaise là où les américains avaient échoué à restaurer la confiance. L'euro en est le témoin. L'hémorragie est stoppée et c'est une bonne chose mais la reprise du marché sera t-elle durable ? La première réponse tient dans la volatilité : tant que la volatilité demeurera aussi importante avec des écarts tels que ceux de vendredi ou d'aujourd'hui sans passer par une phase de stabilisation, on pourra craindre la reprise des ventes. Techniquement, l'indice devra refranchir en hausse 3390/3410 et s'y tenir pour prétendre inverser sa tendance qui reste baissière. Idéalement le franchissement de 3410 suivi d'un léger recul en appui sur cette ligne me permettra d'accréditer un retournement vers 3500. A l'inverse, tout échec à franchir cette zone de 4410 ou le franchissement suivi d'un retour sous 3360 couperait court aux velleités de reprise avec de possibles retours sur 3240 voire 3050. Les investisseurs ont eu le temps d'avoir suffisamment peur et subi trop de pertes pour revenir en une journée. Il faudra donc du temps pour restaurer la confiance et instaurer un ordre nouveau. La ligner reste ouverte pour les abonnés : rejoignez les.