Rien n'a changé depuis la semaine dernière où les constructeurs automobiles américains se sont vu refuser par le Sénat le plan de 15 milliards qu'ils étaient venus solliciter. Bien sûr on s'affaire en coulisses pour essayer de gagner du temps et la Maison Blanche aimerait bien soustraire ces 15 milliards des 700 prévus pour le sauvetage des banques. Cela fait d'autant plus désordre et cafouillage qu'on se serait bien passé de ce type d'arrangement avec le ciel alors qu'est révélé le scandale Madoff. A nouveau les institutions financières font le compte de leur exposition à ce qui est une escroquerie et les noms les plus prestigieux reviennent sur le devant de la scène incluant même la vertueuse BNP qui avait jusque là tant bien que mal résisté. Le monde financier se serait bien passé de cette triste affaire. Techniquement le marché n'a pas changé et la semaine passée a vu une certaine forme de stabilisation. Vers le haut, le marché reste sous le domination des vendeurs à 3310/3320 et seule une poussée au delà de 3350 permettrait de le hisser vers 3415/3450 avant de rêver à 3500 et 3630. C'est possible mais ce n'est pas le scénario le plus probable à court terme. Vers le bas, petit support à 3225 et support plus marqué à 3180 dont la rupture renverrait vers 3115 dernier point de soutien avant un retour vers 3000. En résumé : à moins d'une envolée salvatrice au dessus de 3310/3350, les indicateurs semblent privilégier une nouvelle dégradation vers 3180 voire 3115 qui devront impérativement tenir sous peine de lourde rechute. A suivre sur Vision bourse pro.