Obama n'est pas encore investi alors Bernanke s'y colle. Il faut communiquer et communiquer chaque jour. Ne pas laisser le citoyen croire un seul instant qu'on l'a laissé tomber. Comme en temps de guerre, la crise nécessite de communiquer et de faire ce qui s'appelait autrefois de la propagande. Ainsi Bernanke prétend il que la FED a encore des munitions et on aimerait le croire. Angela Merkel, peu bavarde, y est allé à l'allemande : pratique et en force avec 50 milliards d'euros. Quant à Sarkozy, il va tout simplement émettre des emprunts d'état en lieu et place de Renault et Peugeot. On souhaite que ça marche parce qu'on y a tous intérêt mais le marché obligataire est maintenant en forme de bulle et c'est bien là le problème. Retour au CAC qui bataille dur pour préserver la zone 3200. Pour la journée, on surveillera les abords de 3240 où les vendeurs risquent de réapparaître (principalement les financières). La position des indicateurs ne laisse guère mieux espérer à moins d'un hypothétique assaut vers 3310, L'indice reste baissier avec un soutien intermédiaire à 3150 et la promesse d'une débâcle si 3100 devait céder. A suivre sur Vision bourse pro ou en me contactant.