Il aura fallu attendre hier le milieu de la séance à Wall Street pour s'apercevoir que les rendements des emprunts du trésor américains montaient et voilà que les investisseurs se rendent compte tout à coup du montant mais surtout du coût de la dette. Parallèlement, la faillite de plus en plus imminente de General motors qui n'a pas pu - comme on s'y attendait- boucler son refinancement a ramené le marché à l'évidence qu'on ne sort pas d'une telle crise sur un claquement de doigts. Les marchés européens dont le CAC qui évoluaient en apesanteur depuis des semaines étaient bien plus animés par des considérations techniques que purement fondamentales et ce qu'on appelle aux USA le "broad market" ne participait pas. Nous l'avons déjà évoqué : le marché est livré à une minorité d'opérateurs qui font la pluie et le beau temps alors que les grands investisseurs l'ont déserté. La bulle ainsi créée à l'intérieur ne peut qu'éclater et le moment est probablement venu. Les vendeurs gardent le contrôle vers 3300 mais plus probablement 3280 aujourd'hui tandis que la cassure de 3260 sous la forme d'un mini gap devrait nous ramener vers 3200. Jusque là rien de grave ! C'est au dessous de 3150/3145 que nous lancerions la première alerte avec un objectif à 3000 pour les court termistes. Pour les investisseurs de fond, notre position n'a pas changé : nous préférons matières premières et devises. Continuez de visiter le site de plus en plus nombreux et abonnez vous.