Vision bourse 360

Crise de confiance

Alors que les 27 dirigeants des pays de l'Union Européenne se réunissent pour tenter de déterminer et harmoniser les garanties possibles pour les déposants,  ils ne font que donner la mesure du fait que le temps presse pour restaurer la confiance. Techniquement, le marché est allé tester les niveaux que nous avions mentionnés en clôturant à 3710. Puisque le temps presse c'est pour une fois le court terme qui focalise mon attention afin de déterminer si on a touché le point bas. La résistance est à 3860 et le débordement de 3860/3865 conduirait à un test de 3920/3930 et au comblement du gap. Ce n'est que sur débordement de 3930 en hausse qu'on pourra relâcher l'attention et viser 4000 et plus pour déclarer qu'un plancher a été atteint. Contrairement  à ce que certains pensent l'indice n'est toujours pas assez survendu à court terme pour donner lieu à une inversion. Support à 3760/3740 qui devrait tenir. S'il devait céder, l'indice chuterait vers un nouveau test à 3710 voire 3660. C'est une probabilité à ne pas écarter car la volatilité reste importante. En base hebdomadaire l'indice n'est pas survendu et laisse craindre de nouveaux points bas alors qu'en base mensuelle des divergences apparaissent laissant augurer un possible bas de cycle et une reprise. En résumé :mieux vaut une reprise graduelle qu'un rebond impulsif. Posez moi vos questions et abonnez vous.

Lundi noir

Tout n'a pas été dit sur cette crise parce qu'on a probablement pas tout vu. L'Europe se trouve fragilisée par son manque d'unité politique comme en témoigne la chute de l'euro contre toutes les devises. Les achats de vendredi étaient purement techniques afin de solder les positions ouvertes à la veille d'un week end où l'adoption du plan Paulson ne faisait plus de gros doutes mais où, nous le voyons, tout peut maintenant se passer. Sur le plan technique, les indicateurs ne sont pas survendus et ne montrent aucun excès. Pour la journée, le marché reste coiffé à 3915 avec de possibles extensions à 3940 et un support à 3875. C'est avant tout en base hebdomadaire (voir graphe) que les choses sont graves. Ainsi la rechute sous 3900 laisse craindre un retour sur 3845 qui représente 61.8% de retracement entre le point bas à 2401 de mars 2003 et les records de 2007à 6168. La cassure de 3845 nous entrainerait donc vers 3720; objectif que j'ai souvent mentionné comme probable et qui le devient maintenant plus que jamais. Seul un retour, pour l'heure improbable, au dessus de 4125 me ferait changer ma vision actuelle d'une capitulation du marché dans la zone 4720. Sur ces niveaux nous verrions ensemble à quels achats nous procéderions. Je continue de répondre aux questions des abonnés et vous engage rejoindre ceux qui le sont pour des études et conseils personnalisés.

Sale temps pour les marchés

Le plan Paulson est pratiquement relégué au second plan derrière les statistiques du chômage américain qui risquent d'être mauvaises si l'on en croit  les inscriptions record publiées hier. Non ça n'est pas 1929 ! c'est 2008 ! Les marchés américains ne s'y sont pas laissés tromper et ont à nouveau plongé. Recession en France selon les chiffres de l' INSEE. Les politiques joueront  sur les mots. L'indice a donc stagné comme attendu une partie de la journée avant de décrocher vers 3960. Cette zone sert actuellement de refuge alors que toute cassure de 3950/3945 précipiterait l'indice vers ses récents poins bas à 3845 dans un premier temps et 3750 ensuite. Les indicateurs restent à la vente. Vers le haut il faut déborder 4030 en direction de 4115/4120 pour éloigner le risque imminient de nouvelle spirale baissière. Tant que le marché n'aura pas atteint son paroxysme baissier il y aura plus à gagner sur les devises et les métaux que sur les actions. Contactez moi pour en savoir plus.

Alors Trichet !

Le plan Paulson amendé a finalement été voté par le sénat sans grand suspense. On attend le second round devant la chambre de représentants demain tard en soirée. C'est vers la BCE et son patron Jean Claude Trichet que vont se focaliser l'ensemble des attentions. Non pas que l'on attende aujourd'hui un changement inopiné de la politique des taux qui devraient rester à 4.25% mais plutôt en ces temps troublés un message encourageant et l'espoir d'une baisse avant la fin de l'année. La question reste entière quand on sait l'attachement de M. Trichet à lutter contre l'inflation et garantir la stabilité des prix. Le marché est donc aux prises avec sa première résistance mentionnée hier à 4090 après avoir stagné comme prévu dans la zone 4020/ 4040 et risque fort de stagner encore jusqu'au message de M. Trichet. Les indicateurs sont neutres à surachetés à très court terme et seul un débordement de 4115 accréditerait une poursuite du rebond.  Support à 4040/4020 au dessous duquel 4000 reste le seuil à préserver pour éviter une nouvelle sévère rechute. L'issue n'est pas évidente car les financières se reprennent mais les industrielles plient.   

On attend les secours

Le congrès attendra demain pour réexaminer une nouvelle mouture du plan. Le temps passe et ne joue pas forcément en faveur du marché car chaque jour qui passe voit les nouvelles difficultés d'un établissement  et augmente de le scepticisme des intervenants et de l'opinion. En Europe, la situation n'est guère meilleure avec son lot de rumeurs et spéculations. Techniquement, les marchés européens ont pour l'heure opéré un découplage avec Wall Street  et autant la chute historique des indices américains n'a pas provoqué de séisme autant la reprise technique ne provoque pas d'enthousiasme. Les marchés sont groggy. Les indicateurs n'ont pas encore montré la fin de la baisse et la reprise est donc limitée. Vers le haut la principale résistance se trouve à 4080/4090 avec peu de possibilités d'extensions. Seul un franchissement de 4150 me ferait changer ma vision et parler d'inversion. Plus probablement, les premiers échanges feront place à une stagnation dans la zone 4040/4020.  Si 4000 : seuil symbolique venait à céder, cela renverrait vers 3960/3950 en attendant demain sachant qu'un retour vers les récents points bas à 3850 voire 3750 n'est toujours pas écarté.

Vent de panique

Les républicains ne veulent pas porter le chapeau  et  rendre des comptes aux contribuables en cette période pré-électorale.  Contre toute attente,  ils ont rejeté le plan  précipitant Wall Street dans la plus belle panique  jamais vue.  Le reste des explications est connu  et je ne m'attarderai pas  à vous conter par le détail le pourquoi du comment  . La seule chose qui compte est de savoir où nous allons. Sur le plan technique il est des fois où l'on aimerait se tromper et avoir tout simplement tort. Les objectifs que je mentionne depuis des semaines sont maintenant en vue. Il est trop tard pour vendre et pas encore l'heure d'acheter. Support à 3850/3860 qui est actuellement testé. Survente en base horaire qui pourrait permettre de regagner  3920 alors qu'une résistance est à 3960. Je l'ai dit hier : note "tout fout le camp" l'indice n'est  pas survendu  et le risque d'un second round de ventes est élevé  avec  un objectif qui reste à  3740/3720  avant  d'aller  ou pas vers l'inconnu.  N'initiez pas de positions vendeur mais au contraire  couvrez  les éventuelles  existantes car une baisse surprise des taux est peut-être dans les cartes.  Pour vos questions  n'hésitez pas à vous abonner  Vision Bourse coûte moins cher que la baisse du marché.

Tout fout le camp !

La plan de sauvetage des banques américaines a été péniblement  élaboré et comme on s'y attendait  il a été sévèrement édulcoré et saucissonné. De l'aveu de Henry Paulson lui même, il ne suffira pas. en Europe c'est Fortis au Bénélux, Hypo Real en Allemagne et Bradford & Bringley en Angleterre. La semaine commence par un lundi qui pourrait être noir. Techniquement, l'indice parisien, après avoir tenté de surnager vendredi est voué à s'enfoncer comme nous l'avions hélas prévu. Premier support à 4020 qui devrait tenter de résister à  la pression des vendeurs. La cassure de 4020 verrait alors passer rapidement 4000  en direction de 3975 avec un véritable point de repère à 3920 ultérieurement. Les indicateurs ne sont ni survendus ni en excès et on peut s'attendre à rejoindre mon premier objectif vers 3880 avant le véritable test à 3720. Vers le haut : tant que le marché traitera sous 4170, ce scénario baissier sera d'actualité. Il faut s'attendre à de moins en moins de vigueur dans les reprises jusqu'à capitulation du marché. Ceux de vous qui sont abonnés recevront des alertes et des updates autant qu'il est besoin et chaque question sera répondue. Il y a des choses à faire : contactez moi.

Nouvelle faillite

Le plan Paulson a capoté pour le moment alors que tout semblait en place pour qu'il soit voté. Washinton Mutual fermée par les autorités américaines ira donc à la faillite. L'union sacrée à fait long feu et le candidat républicain fait les frais de ce ratage incroyable. Qu' importe que le débat entre les deux candidats ait lieu ou pas alors que les  déposants de cette caisse d'épargne sont inquiets et sont venus rechercher plus de 16 milliards de dollars en une semaine. En france Sarkozy promet de la sueur et des larmes. Techniquement le biais haussier que nous avions repéré a produit ses effets hier avec même une clôture en extension proche de la résistance majeure de 4240. Pour la journée le marché semble maintenant habitué aux mauvaises nouvelles et encaisse les coups. La résistance est à 4170 avec une possibilité d'aller tester 4200 dans un sursaut en attendant Wall Street. Le nouveau support est à 4140 et sa cassure qui semble faire peu de doutes devrait laisser filer l'indice vers 4080. Le court terme reste à l'image de ce que sont les évènements : sans visibilité ni possibilité de prendre des initiatives. Je me garderai donc de conseiller une prise de position dans ces conditions et réitère ma vision moyen terme d'un CAC à 3840 voire 3720.

L'économie en péril

L'économie est en grand danger. Voilà  ce que déclarait hier le Président américain. La campagne électorale est comme les marchés : figée. Le débat entre les deux candidats pourrait être repoussé alors que c'est là qu'il pourrait être utile. Le président des États Unis dramatise et le congès se fait prier. Il n'ont pas d'autre choix  que d'accepter ce plan en échange de quelques têtes et quelques maigres concessions. Pendant ce temps, les marchés sont figés. Doit on s'attendre à une explosion de hausse dès les débats terminés et le plan adopté ? On peut en douter. Pour l'heure, le court terme ne nous apporte que peu d'indications puisque le marché ne bouge plus. Autant faire comme les russes qui avaient fermé 3 jours  ! Les points techniques restent les mêmes. Support à 4110/4100 qui a été testé et semble tenir. Quelques divergences court terme qui suggèrent une remontée de ces niveaux vers 4135/4140 puis 4170 la résistance où peuvent se manifester les  vendeurs. en résumé : un léger biais haussier dans un marché qui demeure baissier et où tout peut se produire. Dans ces conditions et mes abonnés le savent, je ne vais pas chercher à prendre des positions sur l'indice sauf au-dessous de 4100 ou au dessus de 4240.

Sans tendance court terme

Le plan Paulson suscite bien des controverses mais il n'y a pas de plan B. Il faudra bien que le congrès se résigne à le voter avant de partir en vacances pour raisons électorales. Le FBI cherche à qui profite le crime pendant que Warren Buffett se sert une tranche de Goldman Sachs à 5 milliards de dollars. Le pétrole reste au dessus des 107 dollars et le dollar reste faiblard. Les quelques signes de survente court terme qui existaient hier se sont vite érodés pendant que le marché stagnait dans la zone 4160.
A moyen terme, non seulement nous n'avons aucun signe de survente ni de retournement mais les signaux de vente semblent encore se préciser. L'indice reste de loin sous la barre des 4320 et le risque de retour vers 3920 voire 3720 est bien présent. A court terme et pour la journée, la résistance est à 4170 et ce n'est que sur son franchissement qu'on pourra espérer regagner 4220/4240 et différer la chute. C'est possible au moment de l'ouverture de Wall Street puisque quelques divergences se font jour. Support à 4110 dont la cassure entrainerait une chute vers 3980. Bien que je ne privilégie pas ce scénario pour la journée mais plutôt une tentative de reprise, je ne peux pas l'écarter à cause de la configuration moyen terme et du manque de direction des oscillateurs. Je ne prendrai position que sous 4110 ou au dessus de 4240.