Vision bourse 360

Le CAC en bout de course

A l'issue d'une énième séance d'ennui où le CAC aura stagné toute la journée on constate une nouvelle dégradation des indicateurs. C'est comme si l'indice dépensait plus de force pour ne pas se laisser glisser que s'il voulait résolument monter. Les indices américains font de même et tout ça sent la fin de partie. Ma note sera donc relativement courte au vu des évènements qui se passent de commentaires et les tenants de l'analyse technique savent bien qu'il n'y a que deux directions : la hausse ou la baisse. A moins d'une impulsion de fin de semaine, le problème n'est pas trop de savoir si le marché va baisser mais quand et de combien. Vers le haut, les tentatives de reprises sont de plus en plus limités et le maximum qu'on puisse attendre serait une réaction vers 3360 même si 3345 apparait déjà bien difficile. Vers le bas, toute cassure de 3285 renverrait vers 3240 ultime support avant une lourde rechute aux alentours de 3120. Je pense maintenant que c'est le scénario qui devrait prévaloir et donc je vous engage à ne pas prendre de positions haussières et à vendre celles qui vous restent . Les ventes à découvert sont déconseillées au dessus de 3240 et comme toujours les cours feront les opinions.

Le CAC cherche une sortie

Notre note quotidienne ne paraitra pas demain en raison de l'Université de printemps de l'association française des analystes techniques ( AFATE) à laquelle je me rends. Cela apportera peut-être un peu d'éléments nouveaux à mon analyse car je dois dire que sur le marché, les jours se suivent et se ressemblent singulièrement . A l'instar des marchés américains, le marché de Paris a choisi l'immobilisme et hormis une impulsion à l'ouverture, en général il ne se passe plus rien ensuite. Une fois de plus, après deux jours de stagnation, l'indice repart à la hausse et cale en cours de route faute de carburant et de motivation. A moyen terme, on peut toujours douter que les cours puissent durablement déborder 3380/3400 et ces niveaux ont probablement marqué les limites de la hausse. A court terme, extensions possibles vers 3360 en attendant la nouvelle qui fera basculer l'ensemble sous 3280 ce qui semble inéluctable. Toujours pas de positions sur ce marché qui cherche une porte de sortie sans drame et je ne commettrai pas l'erreur de céder à l'impatience. La cassure qui devrait suivre sera certainement violente et soudaine et pourrait ramener l'indice nettement plus bas. Plus d'infos : contactez moi.     

A nouveau sur un fil

Le marché continue d'évoluer selon des impératifs purement techniques. Nous l'avons dit, les investisseurs l'ont déserté depuis un certain temps et en prenant les choses de manière un peu schématique, la remontée opérée depuis les points bas du mois de mars s'est faite dans le vide et reste donc sujette à caution. Le fait que cette remontée se soit opérée sans observer de paliers de consolidation rend la configuration d'autant plus dangereuse que toute cassure de la ligne de support qui guide les cours depuis mars aboutirait à une rechute dans le vide. La cassure d'hier sans nouvelles particulières est à ce sens assez typique de l'exhaustion des cours et nous allons vite être fixés sur la suite. A très court terme, un gap a été laissé à 3330 et nous verrons si le marché parvient à le recouvrir ou pas. Dans l'affirmative, l'indice reprendrait de la hauteur pour aller se frotter à sa résistance de 3360/3380. dans le cas contraire, nous aurions un cas typique de reprises sur la ligne de cassure et un retour au tapis. Indépendamment de ces considérations de très court terme, je continue de favoriser le scénario d'un retour en faiblesse pour toutes les raisons exposées précédemment avec maintenant une véritable accélération baissière sous 3280 en direction de 3240 dans un premier temps.

Le CAC toujours sur la tangeante

Après une semaine qui s'est soldée par un gain de 1.80%, le marché poursuit sa marche incertaine et mal assurée. La volatilité est revenue vendredi lors des chiffres de l'emploi US et la première réaction du marché a bien été celle anticipée de partir à la hausse tant les chiffres étaient contrastés et permettaient des interprétations différentes. Les haussiers y trouvaient leur compte et les baissiers aussi. Retour à des considérations plus techniques en ce début de semaine et sortie visiblement par le bas de la figure de congestion dont nous avons fréquemment parlé dès que 3290 sera enfoncé. L'indice est maintenant aux prises avec son premier vrai support et il serait assez étonnant que les opérateurs le remontent jusqu'à sa résistance à 3360. La première alerte sérieuse se situerait sous 3240 où les vendeurs à découvert semblent avoir placé leurs limites et cette cassure déboucherait sur un probable retour à 3140 pour venir confirmer le retournement que nous annonçons depuis quelques temps déjà. La faillite probable d'un grand groupe de distribution et de tourisme en Allemagne vient rappeler que la crise est là et bien là et que ses effets auront encore à se faire sentir dans le temps. Nous n'avons pas de position sur le CAC et en prendrions une sur cassure de 3240. Nous gardons les positions longues sur le pétrole et l'or malgré la correction actuelle. Plus d'infos : contactez moi

chômage américain et incertitude

Peu ou pas de changements en apparence. Les indices boursiers américains ont prudemment regagné leurs résistances respectives mais se sont bien gardés de les franchir avant parution du très attendu rapport sur l'emploi à 14h30. De la même manière, l'indice parisien qui avait cloturé sur une légère faiblesse hier regagne un peu de hauteur sans toutefois menacer vraiment la résistance à 3380. Avant parution des chiffres de l'emploi, on comprend la prudence des opérateurs et on se gardera nous mêmes de jouer les devins et donc de prendre une quelconque position pour défier le sort. Tout ce que l'on sait, c'est que cela se joue maintenant dans un mouchoir de poche constitué par la figure de congestion actuelle et dont la sortie va occasionner un mouvement violent. D'expérience, la première impulsion dans ce cas de figure est souvent haussière  et on ne peut pas écarter des tentatives vers 3380 mais si les chiffres devaient confirmer ce que suggèrent les indicateurs, la cassure de 3300 pourrait se solder par un violent décrochage. A moyen terme, je réitère mon conseil de ne pas acheter ce marché et de se reporter sur l'or et le pétrole où nous aurons mieux à faire. Enfin, un grand merci à toutes celles et à ceux qui par leur fidélité à ce blog l'ont aidé en un an à se propulser en haut des classements des principaux moteurs c'est là un très beau cadeau d'anniversaire. 

Bernanke siffle la fin de la récré

Première alerte dans la progression effrénée de ces derniers temps. Pour l'heure c'est un avertissement sans frais pour ceux qui n'ont pas réalisé que le (les) marché (s) étaient repartis dans la fameuse exubérance irrationnelle. Ben Bernanke l'a pourtant souligné hier et les marchés américains ont visiblement amorcé un virage sur lequel nous allons revenir mais qui pourrait faire date. Même cas de figure sur les marchés européens et notamment le marché français. La correction de la veille est allée un peu vite et a laissé les indicateurs très court terme survendus. Donc en base horaire le test de la veille à 3300 appelle une reprise qui pourrait bien se limiter à 3340/3360. Si comme nous avons lieu de le penser les cours ne peuvent pas se maintenir durablement au dessus de ces niveaux, nous nous préparerons à la cassure de 3300/3290 qui ne semble pas faire de doute en base quotidienne et qui viendrait conforter les elliottistes dans leurs décomptes. La figure de congestion arrive à son terme et il faut en sortir et je doute que ce soit par le haut. Les extensions vers 3370/3400 sont encore possibles mais de moins en moins probables pour ne pas jouer sur les mots. A contrario le marché pourrait prendre prétexte des statistiques attendues pour un accès de mauvaise humeur et la cassure de 3300 nous renverrait vers un premier palier à 3250/3240.   

Virage dangereux

On pourrait finir par se lasser mais c'est justement maintenant qu'il faut être vigilant. La spéculation a repris le dessus. Je l'ai dit dans une note précédente : tout monte. Indices boursiers, matières premières, devises. On est à nouveau dans le n'importe quoi. Non pas qu'il ne faille pas se réjouir quand la hausse est saine et justifiée par des fondamentaux dignes de ce nom et un environnement qui laisse de la visibilité. Pour l'heure, force est de constater que les leçons de cette crises n'ont pas été tirées et que sitôt remis de leurs frayeurs les opérateurs n'ont de cesse que de rejouer pour se refaire, encouragés par des banques qui veulent au plus tôt rembourser l'argent qui les a sauvées afin de rejouer dans le grand casino. Il n'est pas question de jouer les moralistes mais seulement d'être pragmatique et donc je ne me prête pas à ce jeu. Probable tournant amorcé qui se confirmerait au dessous de 3340/3330 avec un véritable test de la tendance à 3300/3280. Les signaux sont en place depuis un certain temps et le marché s'épuise mais tant que la musique joue il reste des danseurs. Vers le haut, les vendeurs semblent avoir pris la main à 3380 ce qui n'exclue pas des extensions au delà. Nous surveillons 3340 où les choses devraient s'accélérer car les composantes de l'indice ne nous laissent que peu de doutes. Prenez vos profits et contactez moi.

Mi-séance : l'indécision prédomine

Poursuite de la hausse malgré des signaux à la fois en train de former des alertes à la vente et en net surachat. On prendra bien garde à ne pas forcément hurler avec les loups et une fois de plus on avouera qu'il y a aussi peu de choses à comprendre avec cette hausse. Le nombre de participants est faible. Je continue d'attribuer ce phénomène au manque d'investisseurs qui laisse tout le champ libre aux fonds spéculatifs mai force est de constater que les cours sont là. La résistance est bien dans la zone 3380/3400 avec des extensions probables vers 3415/3420 qui viendraient terminer la reprise en V. Difficile d'envisager une poursuite sans consolidation. Une cassure en baisse de 3340 viendrait relancer la pression à la vente mais au dessus, les rares acheteurs gardent le contrôle. Le support de la tendance remonte à 3270/3260 au dessous duquel un retournement serait violent et peut se produire à tout moment. Le pétrole et l'or nous offrent une meilleure visibilité et nous restons haussiers.

Publication retardée

En raison d'un déplacement, la note quotidienne sera retardée à la mi-séance mardi 2 juin.

Tout monte, cherchez l'erreur !

Le pétrole monte. L'or monte. L'euro monte. Les taux d'intérêts montent et les indices boursiers montent. Il doit bien y avoir un piège quelque part et si c'était si facile ça se saurait. En fait, on a repris les vieilles recettes et ont rejoue la même partition : celle d'avant la crise. sur la marché parisien il suffirait d'être présent seulement deux fois par jour car les mouvements se produisent au moment de l'ouverture et à celui de la clôture. Depuis plus d'un mois, si vous êtes allé à la pêche entre 10 heures et 16 heures vous n'avez rien manqué. Preuve que les investisseurs ne sont pas dans le marché et qu"il est  squatté par les grands fonds et les spéculateurs professionnels qui initient une position à l'ouverture et la soldent à la clôture. Le marché a parfaitement suivi son scénario hier et s'est approché de la zone de danger et s'est vite ressaisi pour conjurer le mauvais sort possible. A la veille d'un long week end on peut douter que les opérateurs déjà avares de décisions prennent des initiatives et on se résoudra à un marché qui stagne comme tous les jours depuis un mois ou dans le meilleur des cas un indice qui monte par désoeuvrement. Techniquement à très court terme au dessus de 3310, il y a la place pour tenter de regagner les points hauts vers 3340/3350 en clôture et on surveillera donc ces points à ce moment en particulier. Vers le bas, les quelques vendeurs devraient voir leur action limitée à 3260/3230. Je ne change pas d'avis sur ce marché qui oblige à naviguer à vue et je reste haussier sur le pétrole et l'or.