Vision bourse 360

A l'aide !

Je sais avec 1.64% de hausse à mi-journée je devrais m'estimer content. Cependant le CAC s'essouffle à 4400 et la zone devrait plutôt lui servir de support que de résistance. Dans ma note d'hier j'avais mentionné 4415 comme sérieuse barrière et ça a été le cas. Un certain nombre de divergences en base horaire sont en train de se former et  le soufflé pourrait alors retomber.
Les futures américains sont en hausse et après tout il n'y a pas de quoi s'affoler. J'espère donc sincèrement ne pas avoir été trop ambitieux en ciblant 4440 car  si l'on devait manquer cette cible et reculer  en clôture , le scénario de reprise en prendrait un coup. En  espérant me tromper et en laissant le temps au marché j'appelle les américains à l'aide. Je remercie aujourd'hui le millième visiteur de ce blog qui a tout juste un mois et vous invite à continuer à me lire et à me contacter par le lien "écrivez moi". A suivre....

Il faut transformer l'essai

L'indice s'est tenu comme nous l'attendions dans la zone 4275 et Wall Street a insufflé l'énergie qui a fait défaut toute la journée. Le nombre de valeurs  du CAC survendues à court terme en dit plus que n'importe quelle autre explication. Les vendeurs ont pour le moment leur compte et ont capitulé. Le court terme est pour une fois déterminant car le long terme n'a pas varié. La première barrière se trouve à 4395 où l'indice a buté et devrait stagner une fois de plus. En regardant vers le haut et dès que 4400 serait franchi l'objectif est à 4440 qui correspond à 38.20%   de retracement entre le début de cette lourde chute démarrée à 5140 le 19 mai et 4004 le 16 juillet. Pour la journée, l'indice devrait donc se donner les moyens d'aller au moins transformer l'essai au-dessus de 4400. Seule une rechute au dessous de 4330 invaliderait ce scénario de reprise. A plus long terme les objectifs de retour sur 3980 ne sont pas remis en cause.

L'euro en fin de course ?

Une des questions qui revient invariablement est celle de la hausse de l'euro ou autrement dit de la faiblesse du dollar. Sur cette question, les économistes et analystes de tous bords ont déjà exprimé leur avis lequel n'a non seulement rien changé car on a tout dit et tout entendu.
Une réalité s'impose : 35 ans d'expérience dont 25 passées en salles de marchés m'ont démontré que tous les cambistes prennent position à partir de l'analyse technique (c'est aussi le cas sur les matières premières). Pour revenir à l'euro (cliquez sur le graphe) on constate sur ce graphe en base hebdomadaire une résistance majeure dans la zone 1.62 et un premier support oblique sur 1.5650.   Sur le plan strictement technique, le récent double top sur 1.6038 a produit quelques petites divergences négatives mais il semble bien que cela reste insuffisant pour un retour en baisse et une remontée du dollar. N'étant pas devin je n'ai pas d'idée de l'évènement qui (peut-être au mois d'août) pourrait forcer le dollar à remonter mais étant analyste technique, j'ai la conviction que l'euro ne tournera pas en baisse avant d'avoir testé la résistance à 1.62 dans un contexte de haute volatilité. Le wedge ainsi représenté pourrait alors casser son support de 1.56 pour aller chercher le support long terme à 1.45. Cela dit il faudrait encore enfoncer ce support à 1.45 pour avoir un renversement de la tendance haussière long terme.  Espérant avoir répondu à tous ceux de vous qui m'interrogent  j'opte  donc  pour une fin du cycle actuel de l'euro à 1.62  suivi d'une rupture du support à 1.56  en direction de 1.45. Gageons que cela ne se produira  ni en 3 jours ni en ligne droite.

Qui n'avance pas recule

Wall Street en berne.  Résultats de Apple  décevants mais surtout  nouvelles affligeantes en provenance d'American Express. Une fois de plus l'indice parisien  viendra très probablement se calquer  sur la position  du Dow  Jones.  On aurait  peut-être pu souhaiter une ambiance  meilleure pour le premier jour de cotation du nouvel ensemble  GDF  Suez mais le temps est à la crise et on se fera une raison. L'indice a stagné hier dans une zone où je ne pensais qu'à des extensions : à savoir 4350/4360 mais le retour au-dessous de 4320 a pour l'heure marqué les limites du rebond. Il faudra donc passer en force la zone 4350/4360 pour espérer regagner des niveaux voisins de 4415 où se trouve une vraie barrière.  Actuellement :stagnation dans la zone cruciale de 4285/4275 qui correspond à ce  retracement de 50 %  souvent mentionné des plus bas de  mars 2003  aux plus hauts de juillet 2007 (échelle log). C'est dire si  toute cassure de 4275 une nouvelle fois en baisse aurait les conséquences que l'on imagine.  Entre temps et dans la récente remontée un certain nombre de paliers se sont créés : 4200 principalement, 4160 et 4130.  La rupture de chacun de ces niveaux  renverrait au suivant avec un objectif toujours possible de 3980.  Pour la journée, une tentative de percer 4270 me semble incertaine car les indicateurs court terme sont déjà survendus en attendant l'ouverture de Wall Street. Continuez de me contacter je répondrai comme d'habitude.   A suivre...

Le CAC otage des financières

C'est une nouvelle semaine à haut risque qui commence pour le CAC 40 et les indices européens. L'indice est en effet totalement sous l'emprise des valeurs financières comme l'a démontré la séance de vendredi. Il aura falu que Citigroup rapporte des  résultats qui faute d'être bons (comment le pourraient ils ?) soit moins mauvais que pressentis et on a assisté à une flambée du secteur principalement alimentée par des rachats de vendeurs à découvert. On ne peut pourtant pas ignorer chute des valeurs de consommation qui a lieu  : Carrefour et l'Oréal   pour ne nommer que celles ci. La question est donc de savoir si les opérateurs ont brulé leurs cartouches pour se racheter ou s'il leur en reste pour alimenter une suite au mouvement de vendredi. D'un point de vue technique on peut fortement en douter. Les résultats de Bank of America viendront donner le ton. Techniquement, l'indice est sous le contrôle des vendeurs à 4310/4320 et même si des extensions vers 4345/4350 sont possibles elles sont déjà moins probables. Actuellement l'indice stagne sur la zone 4275 qui est le point de retracement à 50% des plus bas de mars 2003 aux plus hauts de juillet 2007. La zone risque d'être âprement défendue en attendant que les nouvelles fassent basculer dans un camp ou l'autre  sachant  que au delà de 4350  on peut viser  4415  mais qu'au dessous  de  4250  et surtout 4220 ce serait le plongeon vers 3980. Ma vision n'a pour l'heure pas changée malgré la séance de vendredi et à moins que mes indicateurs ne se retournent,   je continue de privilégier le scénario de rechute  avec 4220,4130 et 3980 comme objectifs sauf si 4350 était franchi avec des hausses sur un large front.

Panique acheteuse

Le marché s'est vivement redressé au dessus de 4250 sur des résultats moins mauvais qu'attendus de Citigroup et forçant les vendeurs à découvert à racheter en catastrophe les positions sur les valeurs financières mais laissant au tapis les industrielles. Cela invalide pour l'heure le scénario baissier qui semblait prévaloir jusqu'en milieu de matinée. La prochaine barrière à franchir est à 4310/4320 et nous verrons dès lundi si cette clôture a laissé suffisamment de carburant pour définitivement produire un rally d'été ou si ça n'était qu'un feu de paille. Bon week end à tous

Retour à l'envoyeur

Petit retour sur la séance de la veille où malgré quelques doutes émis l'indice s'est affranchi de toutes les résistances intermédiaires pour clôturer finalement sur la résistance majeure suggérée depuis le début de la semaine à 4225. Quelques extensions ont même été vues à 4260 et cela illustre à quel point la zone de 4225/4250 est le pivot de ce marché. Le pétrole est nettement redescendu et nous y reviendrons. L'euro est à  un point tournant cyclique  et nous y  reviendrons aussi.  Si tel est le cas  et comme on me l'a fait justement observer, le marché devrait alors  remonter. C'est sans compter sur la situation des banques qui sont tout simplement naufragées. Les résultats de Merrill Lynch sont éloquents et la situation de Freddy Mac aussi ;l'AMF met sous surveillance une demi-douzaine de banques françaises. Il faut en finir avec le discours complaisant des gens dont le métier est de vendre du papier et de l'optimisme de pacotille! Techniquement, le fait qu'on ait réintégré le trend baissier sous 4225 est préoccupant. On peut toujours s'aventurer vers 4230/4250 cela finira de 'nettoyer' les positions short des arbitrageurs. Toute cassure de 4200 nous renverra vers 4170/4160 où on risque de stagner en attendant l'ouverture de Wall Street .Ensuite plusieurs petits paliers dont le principal est à 4130 et dont la rupture en baisse provoquerait un plongeon vers 3980 très rapidement. Seul le franchissement de 4250 sur du volume me ferait changer ma vision baissière  de ce marché.  Merci de vos réactions et de vos questions nombreuses. (cliquez sur le lien écrivez moi) . 

Rebond dans la baisse

Les excès que l'on pouvait craindre n'ont pas été commis. L'indice  n'a pas franchi 4000 en baisse et laisse intact le canal baissier dans lequel il évolue depuis le 19 mai. La reprise est donc technique en ce sens que la grande majorité des opérateurs qui avaient des positions de vente à découvert se rachètent provoquant ainsi la reprise relativement mesurée à laquelle nous assistons.
Techniquement, le nombre de gaps laissés ouverts depuis lundi se trouvent ainsi comblés par cette reprise en forme de 'island reversal'.
En regardant vers le haut (cliquez sur le graphe) une première résistance se trouve à 4180/4185 et on peut douter qu'elle soit facilement franchie. Quelques extensions en direction de 4200 peuvent être vues mais ce n'est qu'en franchissant la ligne continue à 4220/4225 que l'on pourrait parler d'inversion. Je n'y crois guère.Trop de participants et de fonds, obligés d'être investis, ne se sont pas dégagés et n'attendent qu'un rebond pour le faire. Ce rally est donc à vendre et non à acheter comme tous les 'bear market rallys'. Le retour au-dessous de 4125 signerait la fin de ce rebond et toute cassure de 4100 verrait une accélération vers 3980. Je continuerai de répondre aux questions individuelles que vous me posez (cliquez sur le lien "écrivez moi").    

Flash mi-séance : nouvelle dégradation

Tous les niveaux suggérés dans la note du matin ayant été visités avec un plus bas à 4002 suite à la cassure attendue de 4060, je révise en baisse les niveaux de support pour la journée à 3980/3960 si 4060 n'était pas rapidement regagnés et sans garantie d'un rebond spectaculaire ensuite.
En effet, les futures des marchés américains n'annoncent rien de bon  et Intel ne suffit pas à redonner un peu de lustre. Les objectifs  mentionnés dans la  note du 14 juillet s'en trouvent renforcés. Merci de vos réactions nombreuses.

En stand-by

Pas de changement dans ma vision du marché pour l'heure. Il faudrait pour cela que quelque chose ait changé fondamentalement et ce n'est pas le cas. Pour l'occasion on remarquera que pour la première fois, contrastant avec les propos lénifiants des politiques, Ben Bernanke a bien utilisé le mot qui tue : stagflation.
Techniquement (cliquez sur le graphe), on reste dans un couloir fortement baissier et les tentatives de rebond demeurent cantonnées  à l'intérieur.  J'estime que le point bas de la veille à 4024  a  servi l'objectif  que j'avais mentionné à  4020. De ce fait, la tentative de rebond à laquelle nous assistons est une énième fluctuation et sauf à déborder 4115 (mentionné hier) en direction de 4160 la pression vendeuse peut revenir à tout moment : scénario que je privilégie. Le point crucial est 4060 dont la cassure aujourd'hui provoquerait un nouveau test de 4010/4000 auquel le marché est psychologiquement  résigné.