Les états s'installent au chevet des banques et des marchés boursiers. Le maître mot : restaurer la confiance et faire en sorte que la panique ne gagne pas les petits porteurs. Pour les démocraties, il en va de leur légitimité et pour certaines de leur pérennité. Techniquement il reste encore quelques repères que nous tenterons d'exploiter. A court terme, les indicateurs montrent quelques divergences positives mais rien ne permet de dire qu'un plancher a été atteint. En effet, les indicateurs moyen terme ne montrent pas de survente notoire et pas de signaux d'achat. C'est donc le très court terme qui compte et l'élément négatif est la persistance de la volatilité. Le support est dans la zone 3550 et sert d'appui au rebond actuel en direction de 3630. La première résistance à franchir est 3665 déjà mentionnée hier en visant 3700. A tout moment, un retournement peut intervenir dans ce contexte fébrile et tant que 3675/3680 n'est pas franchi, une rechute vers 3470/3460 est à craindre. En cas d'enfoncement de 3460, 3400/3380 seraient alors en ligne de mire. Le retour au calme par un tassement de la volatilité est la condition impérieuse pour déterminer qu'on a vu un point bas et organiser le rebond. Les abonnés recevront des alertes tant qu'il sera besoin et les stratégies alternatives à ce marché.