Les trois colosses ont les pieds dans autre chose que de l'argile. Cela prêterait à sourire si tant d'emplois et de richesse n'étaient à ce point menacés. Tôt ce matin, l'administration encore en place a accepté le principe d'une aide de 15 milliards de dollars sous la forme de prêts courts et en contrepartie de conditions drastiques de changement. Reste encore à convaincre les républicains du sénat qui ne voient pas d'un bon œil l'état devenir actionnaire d'une industrie moribonde. Pour revenir au marché de Paris, il n'a rien démontré hier et il ira une fois de plus là où l'entraînera Wall Street. J'ai pris la précaution de mettre en garde contre les faux signaux en reprenant une partie d'une note publiée sur Vision bourse pro et je maintiens ce point de vue. A ce stade, le marché est trop suracheté à court terme pour permettre autre chose que du trading risqué. L'indice bute sur 3310 mais ne parvient pas véritablement à s'en affranchir. Nous surveillerons donc le retour éventuel sur 3270/3260. Si cette zone sert de support et permet de propulser l'indice à nouveau au delà de 3310, nous viserons 3415/3450 avec un stop à 3290. A l'inverse, sous 3260 se profilerait 3200/3170 et une rechute plus lourde probable. La volatilité actuelle ne permet pas d'écarter ce scénario. J'avais l'occasion de le rappeler hier à ceux qui ont assisté à mon séminaire : sachez gérer l'attente : je n'ai pas d'évidence que nous sommes sortis du scénario baissier.