Rien n'y fait. Statistiquement les jours d'investiture de nouveau président sont mauvais à Wall Street et celui là n'a pas fait exception. La crise des banques se mue en véritable crise de défiance et Citigroup entraîne l'ensemble du secteur dans ce qui apparait maintenant comme un naufrage. La chute de Royal Bank of Scotland cette semaine mais aussi la descente aux enfers de BNP (notre note BNP : danger), Société Générale et autres ex-poids lourds de la cote sont un drame. Dans ce contexte, le CAC ne peut que baisser et les signaux de survente même s'ils sont toujours présents ne sont annonciateurs que de maigres rebonds qu'il faudra vendre. La cassure de 2950, je l'avais dit, n'était qu'une question de temps et non une hypothèse. Ceux qui sont mes clients et que je conseille savent où est mon objectif sur l'indice. Quant aux autres, ils savent que je n'ai jamais caché que le long terme restait baissier. Cette cassure de 2950 nous renvoie sur 2840 avec un palier intermédiaire à 2870/2860 qui peut permettre un rebond. Tant que les rebonds se limiteront à 2950/2960 l'indice restera sous domination des vendeurs qui préfèrent aller vers les emprunts d'état. Pas de reprise haussière avant 3300. Tout ce que je peux dire aux non-abonnés est que la cassure de 2840 sera dramatique et que l'important est de savoir où on va. Pour avoir une stratégie, contactez moi