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General Motors : deux mois pour apprendre le chapitre 11

L'administration Obama donne l'impression de botter en touche sur les dossiers General Motors  et Chrysler et certains y verront une sorte d'injustice en mettant en avant qu'on sauve les banques et leurs dirigeants et qu'on laisse couler l'automobile. Quoi qu'il en soit, General Motors doit revoir sa copie et surtout apprendre le chapitre 11 de la loi sur les faillites alors que Chrysler se voit contraint à une alliance avec FIAT qui s'en serait bien passé. Le marché parisien a donc stoppé sa chute juste au bord de la falaise soit 2720 notre support et vente stop de la veille. Pour la séance à venir, une reprise est nécessaire compte tenu de la survente des indicateurs en base horaire seulement. Dans le meilleur cas on peut attendre des extensions jusqu'à 2775 sans inverser le mouvement qui devrait repartir à la baisse à tous moments en direction de 2720 la zone de support avant de plus graves conséquences. Seul un comblement du gap à 2800 viendrait remettre en cause ce scénario qui risque de prendre de la force et de la vitesse. La cassure de 2720 en baisse renverra à 2650 dans un premier temps mais ouvrirait la voie à des récents plus bas à 2400. Pour en savoir plus sur les prochains paliers et les stratégies contactez moi.     

Lourde rechute

En attendant que soit dévoilé le plan de sauvetage de General Motors, son PDG est debarqué tout comme l'est celui de Peugeot en France. L'actualité reste lourde et la crise entraîne des mesures de crise. Nous le disions depuis une semaine : la reprise technique était à vendre et non à acheter et Wall Street a clairement montré la tendance en clôture vendredi ainsi que les futures ce matin. La clôture de l'indice CAC s'est opérée sur le fil à 2840 : zone au dessous de laquelle nous estimions que le marché était en danger. Nous en avons donc confirmation. Prochain point de support à 2740/2720 au dessous duquel pourraient bien se profiler 2660 et probablement de nouveaux points bas. En cas de reprise,  le gap laissé ouvert ce matin servira de référence à 2795 mais à n'en pas douter le CAC est reparti pour un nouveau round de baisse dans le sillage des banques et des automobiles. Tant que ces deux secteurs, l'un à l'origine, l'autre victime de la crise ne seront pas stabilisés, nous ne pourrons compter que sur des reprises sporadiques et nour resterons exposés à de nouveaux points bas. Vente stop sous 2720 et pas d'achats envisagés.  Plus sur abonnement. 

Entre deux eaux

Séance de très belle hausse à Wall Street dans le sillage de General Motors dont les rumeurs font courir le bruit d'un éventuel et nouveau plan de sauvetage. Les américains toujours prompts à réagir voient plutôt des signes d'encouragement dans les dernières statistiques livrées. Séance totalement atone à Paris en revanche où le marché peine maintenant dans son combat à déborder 2900. Peu de nouvelles hormis la chasse aux sorcières qui a commencé concernant les rémunérations et bonus des dirigeants d'entreprises. Comme le montre la graphe ci joint, l'indice se trouve de plus en plus à l'étroit dans la figure et n'arrive pas à soulever le couvercle qui se trouve à 2920. On se méfiera plus que jamais des séances léthargiques à fortiori un vendredi car la volatilité peut réapparaître à tout moment. Les vendeurs ont donc le contrôle dans la zone 2920 mais on ne peut exclure un mouvement d'extension vers 2960 si 2920 était débordé. C'est possible mais peu probable à en juger par la complaisance globale des investisseurs à laquelle s'oppose la situation surachetée du marché et des banques. Le point de support remonte à 2870 dont la cassure renverrait à 2840.  Au dessous de 2840 : danger ! La situation globale du marché s'est améliorée incontestablement mais je persiste à dire qu'au dessous de 2920 le risque de rechute n'est pas négligeable et n'entreprends aucun achat avant d'avoir vu 2920 devenir un support. Plus d'infos sur abonnement.

Le trésor américain ne fait plus recette

Quelques nouvelles un peu moins négatives notamment dans l'immobilier aux USA auront toutefois du mal à faire passer le fait que le Trésor américain a eu les plus grandes peines à placer ses emprunts et que pour la première fois il y a eu des rachats de la part du Trésor lui-même. Les indices américains ont ont terminé dans le vert in extrémis permettant aux européens d'ouvrir avec quelques points d'avance vite rendus au marché. Retour plus que jamais de la volatilité et donc de l'incertitude même si globalement on ne peut pas dire qu'il se soit passé grand chose. Le rally touche probablement à sa fin et c'est maintenant que les choses vont bouger. Grosses difficultés comme nous nous y attendions dans la zone 2915/2920 sur le CAC et il serait étonnant que cela passe là où certains voient déjà un débordement des 3000. Des signaux de vente sont en train de se former qui ne me disent rien de bon. Le point de support remonte à 2840 et sa rupture serait synonyme de rechute importante. Prenez donc des bénéfices si vous avez acheté récemment car nous maintenons qu'au dessous de 2920 le marché conserve tout son potentiel de baisse. Sans envisager le pire une consolidation est nécessaire à la poursuite du mouvement et une rupture de 2840 qui se limiterait à une rechute vers 2770 serait le scénario le plus  acceptable. La suite dépendra de la tenue de Wall Street dont j'ai une idée que je partage avec les abonnés. Contactez moi pour plus d'infos .

Stop ou encore ?

Le rally continue avec même une petite pointe hier à 2916. Les nouvelles ne sont pas forcément meilleures mais nous l'avions dit dans une note précédente : les vendeurs sont fatigués. Faut il pour autant acheter  ? Ma réponse pour l'heure au risque de passer pour un incorrigible baissier est non. Quelle que soit l'approche technique que nous puissions adopter, l'ensemble des indicateurs montre plus la fin imminente d'un rally  avec une nouvelle correction à la clé qu'un départ long terme. Par ailleurs, le secteur des banques est encore fragile et les retournements sont en train de se fabriquer. Wall Street et le Standard and Poors n'ont pour le moment opéré qu'un rally dans un bear market et n'ont pas démontré qu'il s'agissait d'un vrai démarrage.  Les indicateurs montrent une volatilité qui va à l'encontre d'une prise de position durable. La résistance du marché parisien reste à 2920 où les vendeurs semblent bien armés. Le premier support intermédiaire est à 2820 et nous attendrons un repli vers ce niveau pour juger de sa solidité et permettre au marché de consolider. Ainsi tant que le niveau de 2820 est préservé, des aller-retours vers 2900/2920 sont permis pour du trading court terme. Inversion au dessous de 2820 en direction de 2720 qui sonnerait la fin du rally. Manque de visibilité et indicateurs surachetés nous font préférer la prudence et penser que ce rally est à vendre et non à acheter. 

Le plan de la dernière chance pour les banques

Je serai en déplacement ces deux jours et tenterai donc de situer les indices sur cette période.

Un énième plan de sauvetage des banques va être présenté par le secrétaire américain au trésor. Selon les rumeurs il pourrait atteindre les 1000 milliards de dollars et faire appel pour partie à des fonds privés. L'impact de la nouvelle donne un vent d'optimisme à l'ensemble des places boursières, Japon en tête. L'indice CAC qui avait clôturé sur une note positive vendredi démarre donc la semaine boosté par cette nouvelle en revisitant des niveaux déjà vus la semaine passée. Pour les deux jours à venir la résistance à franchir pour tenter l'exploit vers 2900 est 2845/2860. Dans ce cas, le  franchissement de 2860 permettrait d'acheter pour le très court terme en visant 2945/2950. Toutefois nous mettons en garde contre la condition très surachetée de l'indice parisien et les risque de retournement dus à la forte volatilité. Le support est à 2970 et tant que celui-ci est préservé l'indice garde la possibilité de développer une extension. Plus probablement, la zone 2845/2860 est à considérer comme l'objectif d'une fin de reprise et toute cassure de la zone pivot à 2720 replongerait l'indice vers des niveaux également déjà vus à 2600/2575. En résumé : l'indice n'a pas encore confirmé sa sortie de tendance baissière et les risques de rechute restent élevés car le secteur bancaire n'a pas non plus confirmé son retournement.

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Le CAC suspendu à Wall Street

 

Les mesures prises par la FED la veille ont donné à réfléchir et font maintenant craindre que la dimension de la crise bancaire ne soit encore pire qu'imaginée. Légitimes ou pas, ces craintes ont inspiré un nouveau mouvement de défiance envers les financières hier à Wall Street et Citigroup en a fait les frais. Par ailleurs, j'avais très nettement mis en garde contre les conséquences d'une exhaustion du mouvement sur les indices américains. Ceux ci se retrouvent maintenant dans une position techniquement très délicate avec un risque de rechute important vers les plus bas. On comprendra donc facilement que  Paris se retrouve dans la même condition. En testant la zone 2820/2830 hier, on a probablement vu le meilleur de la reprise qui a suivi les points bas de 2450 et il reste maintenant à voir comment la récente complaisance des opérateurs à l'égard du marché va dégénérer. La volatilité est de retrour comme le printemps et on peut s'attendre à des mouvements erratiques en ce jour des 4 sorcières car paradoxallement, le marché n'est plus protégé par les vendeurs à découvert qui se sont rachetés. La résistance est à 2770 au delà de laquelle il sera difficile de passer. Support à 2730 dont la cassure à tout moment renverrait sur 2660 au milieu du canal baissier. La volatilité peut aider à préserver la séance mais on se méfiera d'une rechute plus lourde dès lundi.  Stratégies et alertes personnalisées sur abonnement. 

La Federal Reserve joue les gros bras

N'ayant plus les moyens de baisser les taux, la FED consacre donc quelques 300 milliards de dollars au rachat d'emprunts du trésor et de dettes immobilières dans le but de restaurer la confiance et de relancer le marché du crédit. Le bilan de l'institution va s'en trouver d'autant plus alourdi et il est trop tôt pour juger de la justesse de cette mesure. Le secteur financier a immédiatement réagi et porté les indices américains au niveau maximum de leurs résistances. L'heure est donc cruciale et le marché de Paris qui ne sait pas sur quel pied danser tant que Wall Street n'imprime pas de direction devra en tenir compte. Si la reprise est terminée pour le Dow et le Standard & Poors, je ne donne pas cher de la suite à Paris. En attendant donc que les américains donnent le ton et à la veille des quatre sorcières, l'indice parisien continue d'ergoter dans une zone de congestion comme le montre le graphe ci-dessus. Résistance psychologique à 2800 que la volatilité peut permettre de déborder vers 2820/2830 qui semble quasi infranchissable. Support à 2740 pour le wedge ascendant et sur cassure de 2720 : retour dans la zone 2600 voire plus bas. Dans ces conditions seuls les traders à la journée pourront exploiter la volatilité à leurs risques et périls mais l'ivestisseur avisé s'abstiendra. Je serai au Salon de n'analyse technique demain et souhaite vous y rencontrer comme chaque année.

Le chant des sirènes

Retour de la volatilité après une séance positive des marchés américains et une clôture en nette hausse du Standard & Poors. Les vendeurs semblent avoir reculé après la séance de consolidation de la veille et la psychologie du marché a légèrement changé. Est ce à dire que la tendance baissière long terme est invalidée ? La réponse est clairement non. Tant que le marché continuera de faire preuve de volatilité notamment sur les ouvertures et les clôtures nous saurons qu'il est animé par des "day traders" plus que par des investisseurs long terme et la proximité ce vendredi de l'échéance trimestrielle des contrats à terme ajoute à cette volatilité. Nouvelle reprise donc avec 2830 très grosse résistance en ligne de mire et un support qui remonte maintenant à 2770 pour le très court terme. Pour ce qui me concerne, je ne cède pas au chant des sirènes avant d'avoir vu 2920 débordé à la hausse pour des achats long terme et considère que tout ce qui se passe au dessous n'est que reprise technique dans un grand marché baissier. En base courte, le marché est dans un wedge ascendant jusqu' au moins vendredi ce qui semble impliquer une sortie à la baisse ultérierement et un support qui remonte aujourd'hui à 2760. Seule une cassure de ce niveau permettrait de "shorter" un marché qui reste maintenant très suracheté et plus que jamais dangereux. Stratégies et alertes sur abonnement.

Coup d'arrêt

On va le répéter : Wall Street reste le principal indicateur des marchés européens et de Paris en particulier. Le retournement même timide du Standard & Poors empêche donc le CAC de continuer sur sa lancée et d'aller tenter l'exploit à 2840 qui semble le bout du monde pour le moment. Depuis plusieurs séances nous avons attiré l'attention sur la condition très surachetée de l'indice parisien et avons même découragé les initiatives de nos abonnés pour acheter. La reprise qui vient de s'opérer est à la mesure du bear market que nous avons. Ainsi les tentatives de reprise doivent montrer des confirmations et les résistances doivent devenir des supports solides. Tel n'est pas le cas et même si l'extension à 2791 en clôture peut impressionner,  le retournement de ce matin montre bien que 2785/2790 est sous le contrôle des vendeurs. Support à 2735/2730 puique nous sommes dans un wedge ascendant et ce support peut parfaitement tenir en attendant Wall Street. Ce n'est que sur cassure de 2735 que les choses se gâteraient avec un possible retour à 2620/2580 soit une confirmation du trend baissier long terme. Stratégies et études personnalisées sur abonnement.