Ben Bernanke se félicite que nous ayons évité la dépression et prédit la sortie de récession pour cette année malgré un taux de chômage qui ne cessera de se dégrader. On n'a pas d'autre choix que de le croire et surtout d'espérer. C'est exactement ce que les marchés font : espérer. La clôture de la semaine passée n'a pas apporté de signal clair ni pour les éventuels acheteurs ni pour les vendeurs potentiels. J'avais souligné la difficulté qu'aurait le marché de Paris à déborder ses points de résistance. Il risque d'en être de même pour la semaine qui commence. Rappelons nous que le marché imitera en tous points le marché américain et principalement le Standard & Poors. Celui ci garde une faible marge de manoeuvre à la hausse et ne devrait pas s'en priver. Le marché à Paris reste globalement dans les bornes de la semaine précédente mais présente maintenant un côté suracheté qui rend une nouvelle progression très aléatoire sans correction intermédiaire. La barrière haute se situe à 2775/2780 dont le franchissement déboucherait sur des extensions à 2830/2840 et ultérieurement 2900 qui représenterait une première sortie du canal baissier long terme. Hormis quelques audacieux qui visent 2800, je continue de ne vouloir agir que sur des signaux clairs et avérés. Support à 2695 au dessous duquel nous vendrons en visant 2600 car le risque de retourner fabriquer des points bas existe réellement compte tenu des divergences baissières. En résumé : Sauf si 2775 devenait un support je laisse aux casse-cou le soin d'acheter et ne veux pas payer un ticket pour voir la fin du film.